Dans le fond, c’est puant. Dans la forme, c’est con au-delà du raisonnable. Mais, putain c’est bon ! Inspiré d’une histoire vraie authentiquement détournée au seul bénéfice de Michael Landon (La petite maison dans la prairie), « Love is Forever » fait parti de ces productions qui donnent irrépressiblement envie d’aller pisser sur la Maison Blanche ou de se tricoter un Tampax avec la bannière étoilée. Caricatural à l’excès, le film donne l’étrange impression d’un Landon qui viendrait chasser sur les terres d’un Chuck Norris coquet, bien au fait de la fragilité qui l’habite … Un Chuck Norris romantique ! Voilà, une tarlouze ! A la différence près que Landon et Norris n’ont pas vraiment le même lectorat, et c’est heureux pour le casting en uniformes de cette bluette politico-aquatique sous testostérone. Car Action il y a, et de temps perdre nous ne pouvons nous permettre. Ainsi, Michou Lacolline emballe-t-il « la plus belle fille du Laos » – après lui avoir montré « le vrai Laos » – en deux temps trois mouvements, kick-boxe le vilain sur un ring devant une foule en délire, échappe à des tirs de grenades zélées – le tout dans les fonds boueux du Mékong – fronce les sourcils, donne des ordres car c’est « Un photographe de très grand talent », dénonce l’impérialisme Coco dans des articles que le N.Y.Times, le Guardian, Modes et Travaux et Paris Match (Si, si, on voit très nettement le logo !) s’arrachent ; puis re-fronce les sourcils, re-donne des ordres, etc., etc., etc … Ce mec est é-pui-sant ! Monsieur je sais tout ! Un Mélenchon de droite ! Napperon au country club de La Baule inclus dans le forfait. La totale ! Pourtant ça ne fonctionne pas trop mal tant qu’on a un minimum d’indulgence envers le bouzin et de la bonne came. Et on en a sous le coude de l’indulgence quand on voit débarquer la Gemser dans cadre ! Une bombe. Boum ! t’es mort. Louloutte déboule et on raboule, hypnotisé, décérébré, cramé, vanné par tant de connerie mais … Gemserisé ! Boum !
« The Bushido Blade » (1981) & « Love is Forever » (1983)
Dans le fond, c’est puant. Dans la forme, c’est con au-delà du raisonnable. Mais, putain c’est bon ! Inspiré d’une histoire vraie authentiquement détournée au seul bénéfice de Michael Landon (La petite maison dans la prairie), « Love is Forever » fait parti de ces productions qui donnent irrépressiblement envie d’aller pisser sur la Maison Blanche ou de se tricoter un Tampax avec la bannière étoilée. Caricatural à l’excès, le film donne l’étrange impression d’un Landon qui viendrait chasser sur les terres d’un Chuck Norris coquet, bien au fait de la fragilité qui l’habite … Un Chuck Norris romantique ! Voilà, une tarlouze ! A la différence près que Landon et Norris n’ont pas vraiment le même lectorat, et c’est heureux pour le casting en uniformes de cette bluette politico-aquatique sous testostérone. Car Action il y a, et de temps perdre nous ne pouvons nous permettre. Ainsi, Michou Lacolline emballe-t-il « la plus belle fille du Laos » – après lui avoir montré « le vrai Laos » – en deux temps trois mouvements, kick-boxe le vilain sur un ring devant une foule en délire, échappe à des tirs de grenades zélées – le tout dans les fonds boueux du Mékong – fronce les sourcils, donne des ordres car c’est « Un photographe de très grand talent », dénonce l’impérialisme Coco dans des articles que le N.Y.Times, le Guardian, Modes et Travaux et Paris Match (Si, si, on voit très nettement le logo !) s’arrachent ; puis re-fronce les sourcils, re-donne des ordres, etc., etc., etc … Ce mec est é-pui-sant ! Monsieur je sais tout ! Un Mélenchon de droite ! Napperon au country club de La Baule inclus dans le forfait. La totale ! Pourtant ça ne fonctionne pas trop mal tant qu’on a un minimum d’indulgence envers le bouzin et de la bonne came. Et on en a sous le coude de l’indulgence quand on voit débarquer la Gemser dans cadre ! Une bombe. Boum ! t’es mort. Louloutte déboule et on raboule, hypnotisé, décérébré, cramé, vanné par tant de connerie mais … Gemserisé ! Boum !